La prise de parole en public

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Prendre la parole en public
La prise de parole en public, ce n’est pas du théâtre.
Il ne s’agit pas d’entrer en scène, d’improviser un one-man-show ou de réciter un texte appris par cœur.

C’est un exercice profondément humain, souvent inévitable dans une vie professionnelle – notamment quand on manage, qu’on pilote un projet ou qu’on représente une organisation.

On a souvent entendu (ou pensé) :
“Il y a ceux qui savent prendre la parole, et ceux qui ne savent pas. C’est comme ça.”
Bonne nouvelle, c’est faux !

La prise de parole en public, ça s’apprend.

Être à l’aise à l’oral, ce n’est ni une loterie génétique, ni le privilège des extravertis.
Ce n’est pas non plus une compétence qu’on développe en fonction du nombre de personnes face à soi. Parler devant 3 collègues ou 300 personnes, ça peut être tout aussi vertigineux — ou tout aussi naturel. L’enjeu, lui, ne se mesure pas en nombre de chaises occupées.

Dans la vraie vie professionnelle, tout le monde y passe :

· Un manager qui ouvre une réunion d’équipe.

· Une cheffe de projet qui présente sa roadmap.

· Un dirigeant qui annonce une bonne (ou mauvaise) nouvelle.

· Une experte métier qui prend la parole en séminaire.

· Un collaborateur qui doit s’exprimer à chaud après une crise, un imprévu, un bouleversement.

Certaines prises de parole peuvent (et doivent) être préparées, écrites, millimétrées.
D’autres doivent être improvisées, incarnées, spontanées.
Parfois le sujet est “facile” (on annonce de bons résultats).
Parfois, il faut porter des mots justes dans des moments difficiles.

Ce que je propose
Je vous accompagne pour :

· Désacraliser l’exercice et comprendre ce qui bloque.

· Travailler votre posture, votre intention, votre message.

· Savoir adapter votre parole au contexte, au format, à l’urgence.

· Gagner en authenticité, en impact, en maîtrise.

Pas de méthode toute faite. Juste vous, face à l’autre, avec vos mots, votre rôle, votre voix.

Et c’est déjà énorme.

Ils parlent… et on les écoute.

Prendre la parole avec impact, ce n’est pas qu’une affaire de fond. C’est une affaire de forme, de présence, de rythme — et surtout, de sincérité.

On peut ne pas être d’accord avec leurs idées, leur style ou leur personnalité. Ce n’est pas le sujet ici. Ce qui nous intéresse, c’est leur capacité à tenir une salle, à faire passer un message et à laisser une trace.

Chez les extravertis, certains électrisent une salle comme d’autres enflamment un stade :

  • Emmanuel Macron, même contesté, capte l’attention par sa maîtrise du tempo.

  • Fabrice Luchini, érudit, extravagant, magnétique.

  • Olivier de Kersauson, gouailleur, philosophe et brut — mais toujours captivant.

Chez les introvertis, la parole est plus posée, mais tout aussi marquante :

  • André Dussollier, calme, subtil, précis, avec une diction musicale et incarnée.

  • Édouard Philippe, clair, sobre, intelligible.

  • Didier Deschamps, peu expansif, mais écouté — et compris — en quelques mots.

Au-delà des frontières :

Certaines figures historiques ou spirituelles ont incarné la parole publique avec une force exceptionnelle, indépendamment de leur style personnel :

  • Martin Luther King, orateur habité, au service d’un idéal. Extraverti dans l’énergie, introverti dans la foi.

  • Nelson Mandela, calme, réfléchi, profondément ancré — une autorité morale née du silence autant que du discours.

  • Le Pape François, doux mais percutant, souvent plus efficace dans la simplicité que dans la grandiloquence.

Leur point commun ?

Ils croient profondément en ce qu’ils disent.

Bon…ça, ça ne s’apprend pas.

Mas aussi, ils ne récitent pas, ils incarnent.
Et c’est cela, précisément, que l’on peut apprendre.